Posturologie Clinique Cambier

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" Un autre regard sur vos douleurs "

Au cours de l’évolution, l’homme a dû s’adapter aux différentes conditions de vie du monde extérieur, c’était un des impératifs de survie. Pour reprendre les premières phrases de la citation de Théodore Sturgeon : « Le premier impératif de survie s'exprime en fonction de l'espèce, le suivant en fonction du groupe, le dernier en fonction de l'individu… »

Celui-ci, en se redressant a subi des modifications des rapports articulaires dues à l’acquisition de la bipédie, mais aussi de l’environnement, de la société et bien d’autres, comme celles des conditions de travail. Toutes ces contraintes articulaires d’adaptation permettent d’expliquer l’apparition récente de douleurs ou l’aggravation d’anciennes.

C’est ce qu’on va retrouver, par exemple, dans les maladies professionnelles reconnues, les fameux TMS : troubles musculo squelettiques, avec des mouvements répétitifs, des positions inadaptées, ou chez les sportifs de haut niveau ou trop occasionnels sollicitant trop ou mal leurs muscles. Ces comportements pouvant être à l’origine de…ou aggraver des problèmes anciens,innés ou acquis.

On parlera (je pense que vous ne manquerez pas d’y retrouver une ou des douleurs qui vous sont familières, même si cette liste est loin d’être exhaustive), en survolant grossièrement de la tête aux pieds, de :

Cervicalgies, céphalées (maux de tête), vision double ou trouble,fatigue visuelle, strabismes, hétérophories, douleurs de l’articulation temporo-mandibulaire, névralgies cervico-brachiales, fibromyalgies, tendinites, tendinopathies, syndrome de la coiffe des rotateurs, épaule douloureuse ou gelée, algoneurodystrophie, épicondylite ou tennis elbow, syndrome du canal carpien…. Mais aussi de dorsalgies, lombalgies, lumbago, scolioses, cyphoses, hyperlordoses, hernies discales, sciatiques, pubalgies, ruptures des ligaments croisés, entorses, bursites, syndrome du tendon d’Achille ou de la bandelette ilio-tibiale, hygromas et re tendinites, fasciites plantaires, épines calcanéennes, hallux valgus…OUFFF! mais non, il y a aussi, pour ne pas l’oublier la fameuse arthrose avec les rhizarthroses, coxarthroses, gonarthroses où de n’importe quelle autre articulation.

J’en oublie surement encore, surtout que majoritairement on a, on a eu ou on aura inéluctablement un jour, malheureusement, mal quelque part, les années passant.

Mais malgré tout c’est pour cela que tout un chacun est en droit aujourd’hui d’obtenir une réponse à la question qui nous taraude : « Pourquoi j’ai mal ? »

Y répondre, ne serait-ce qu’approximativement, est déjà faire un pas vers, si ce n’est la guérison, au moins l’espoir d’atténuer ses souffrances.

C’est en étudiant toutes les situations que notre corps doit supporter (efforts, sollicitations répétitives, conditions de travail et de vie en en passant par l’alimentation, l’hydratation et le sommeil), mais surtout quelles sont ses capacités physiques à supporter tout cela, que l’on pourra dire si l’outil (notre corps) est adapté à la tâche, sans pénibilité, ou dans le cas contraire trouver ce qu’il faut faire pour atténuer ou supprimer les douleurs et éviter une aggravation de la situation. Vivons longtemps mais aussi en pleine capacité de le faire physiquement.

Le bilan postural va donc évaluer tout cela au niveau musculaire, articulaire et osseux. En s’appuyant sur la biomécanique, des propositions thérapeutiques et/ou préventives en découleront.