Posturologie Clinique Cambier

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" Un autre regard sur vos douleurs "

Posturologie Clinique Sylvie Cambier

Pourquoi faire un Bilan Postural ?

   
Pour tout ce qui concerne l’historique de la Posturologie ainsi que le détail des tests faits lors d’un bilan, la presse et la littérature sont suffisamment bien et très documentées à ce sujet.

Considérons ce bilan comme un « contrôle technique » sachant que la « mécanique
» du corps , tout comme celle d’un véhicule, doit répondre à certains critères, pour que la magie s’opère.                   

Ceux-ci seront évalués par l’étude de bascules, rotations et parallèles des différentes parties du corps, mais aussi par celle de possibles asymétries musculaires pour apprécier la bonne harmonie ou pas, tant en statique qu’en dynamique.

Représentons-nous telle une marionnette à fil dont la tension des ficelles servant à articuler chacune de ses parties doit être parfaitement réglée, pour donner l’apparence d’une figurine bien proportionnée et en équilibre.
Cette notion de ficelles ou de haubans est particulièrement évocatrice, c’est le fil conducteur de la compréhension de comment l’ensemble du corps est régi, totalement en lien de la tête aux pieds et des pieds à la tête. Ce qui justifie de nombreux tests, aussi divers que variés, ce qui peut surprendre le non averti.
Je reprendrai pour exemple la phrase prononcée, en toute spontanéité, par une petite fille de 6 ans qui venait faire un bilan orthoptique et que j’avais fait mettre pieds nus : « Dis maman, tu as dit à la dame qu’on vient pour les yeux ».


La seule question importante que vous vous posez qui justifie un bilan postural donc à laquelle il faudra tenter de répondre est « Pourquoi j’ai mal ? ».

Pourquoi ces douleurs au dos, à la tête, au cou, aux épaules, aux genoux, aux reins, aux hanches, au bassin, aux muscles, aux mâchoires, à l’âme… chacun les décrira à sa façon.

Mais aussi, pourquoi je me fais des entorses fréquemment ou sans raison, pourquoi je chute, je suis maladroit, je m’accroche dans les poignées de porte, je n’arrive pas à faire un créneau, à conduire la nuit, pourquoi je m’endors sur mon livre, mon écran et n’arrive pas à me concentrer, je vois double ou trouble, pourquoi je n’arrive pas à danser, à reproduire les exercices de yoga ou de gymnastique, à rester debout ou assis longtemps, à marcher, escalader, à faire des efforts physiques prolongés, pourquoi je n’arrive pas à me reposer et suis toujours fatigué même après une longue nuit et qu’en plus j’ai mal partout au réveil et plus encore.....

POURQUOI ?



Le bilan postural va permettre de vérifier que le corps soit bien en capacité d’effectuer chaque mouvement, chaque geste, de tenir n’importe quelle position, et ce en équilibre, dès le réveil, ce qui signifie celui de tout notre système tonique postural, qui va devoir gérer cela.

Système qui s’appuie sur d’innombrables informations extérieures données par ce qu’on appelle des capteurs (la vision, l’oreille interne, l’appareil mandibulaire, les pieds, toute la proprioception cutanée et articulaire…) que le corps va utiliser, après analyse de celles-ci grâce à tout un système neurologique complexe, pour s’adapter.
Mais faut-il encore que cette adaptation réponde à des positions physiologiques, c’est-à-dire des alignements, des bascules, des rotations et des angulations, en harmonie, pour qu’il n’y ait pas de contrainte articulaire, musculaire et/ou tendineuse, source de douleur.

On parlera de lordose, cyphose, scoliose, bascules et rotations, centre de gravité, appuis plantaires, équilibre binoculaire, insuffisance de convergence, articulé dentaire, plan d’occlusion dentaire, prothèses dentaires, orthodontie, intégrité de la peau avec les cicatrices, incidences des métaux en bouche ou portés, etc... Tout un vocabulaire compliqué pour, au final, vous expliquer simplement que çà ne peut pas marcher correctement sans douleur.

- La première partie du bilan, riche d’enseignement, sera l’interrogatoire.
On pourra fréquemment retrouver que tout allait jusque- là, car un pseudo-équilibre, une adaptation se sera mise en place dans le déséquilibre, mais d’une grande fragilité. Il suffira parfois « qu’une plume vienne l’effleurer » pour que tout s’écroule tel un château de cartes et qu’apparaissent des douleurs inexpliquées et multiples, aléatoires, intemporelles parfois ou, a contrario, bien bien ancrées du jour au lendemain.

Tout allait bien avant, mais avant quoi ? on ne le retrouvera pas forcément.

Il faudra bien rechercher un traumatisme physique originel (entorse, tour de rein ou lumbago, coup du lapin, choc sur la tête, chute…), associé ou pas à un contexte émotionnel particulier (stress, surmenage, burn-out, dépression, chagrin, deuil, chômage, harcèlement...) qui impacte toujours, tant dans l’apparition des douleurs, que dans leur aggravation. L’approche se devra d’être holistique, c’est à dire vraiment totale, globale.
L’incidence émotionnelle se retrouve, par exemple, au niveau des maux de tête (céphalées, névralgies ou autres migraines) qui seront toujours plus intenses en situation de stress, et si s’ajoutent en plus des serrements ou grincements (bruxisme) de dents, ce sera tout le corps qui va se mettra en résonnance, le système devient verrouillé, la porte du système est refermée sur toutes ses asymétries.

C’est alors que notre marionnette va se démanteler, se désarticuler, se démantibuler.


Passé la partie constat avec le bilan et ses mesures, c’est le moment de proposer différentes approches thérapeutiques.

marionette désarticuler
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